A quoi sert la protection juridique ?
L’assurance protection juridique vous permet de mieux défendre vos droits dans différents cas de litiges.
Si vous avez un différend avec votre voisin, votre fournisseur d’accès à Internet, votre propriétaire ou votre locataire, une équipe de juristes vous informe et vous accompagne dans vos démarches en vue de trouver une solution amiable.
Grâce à cette assurance, 80% des litiges de la vie courante sont réglés à l’amiable.
Si malgré tout une action en justice s’impose, vos frais de contentieux (honoraires d’avocat, frais d’huissier ou d’expertise) seront pris en charge selon les conditions de votre contrat.
Comment choisir son contrat ?
Avant de souscrire une assurance protection juridique, contactez votre assureur pour éviter les doublons : vous bénéficiez peut-être déjà d’une garantie juridique incluse dans votre contrat multirisque habitation ou dans votre assurance auto.
Lisez attentivement votre contrat car il peut comporter certaines limites :
• des seuils d’intervention : la protection juridique ne fonctionne pas si le montant en jeu dans le litige est inférieur à un certain seuil
• des plafonds de prise en charge : le montant des dépenses est souvent limité par dossier ou par année (le plafond de prise en charge des frais de justice peut varier de 10.000 à 100.000 euros selon les contrats).
• un plafonnement des honoraires d’avocat selon les catégories d’actions entreprises
• des limites territoriales (France, Union européenne…)
• des délais de carence.
Vérifiez bien quels litiges sont couverts. Les contrats de base couvrent généralement les risques liés à un problème de voisinage, de consommation et les désaccords entre bailleur et locataire, mais ne fonctionnent pas dans d’autres domaines.
Combien coûte la protection juridique ?
Comptez entre 20€ et 60€ par an pour un contrat de base.
En revanche, vous devrez débourser autour de 140€ par an pour une assurance protection juridique "haut de gamme" qui vous couvre pour tous les risques de la vie courante (divorce, succession, droit de la construction).
