Histoire de la presse, des premiers journaux à nos jours

La presse a eu pendant longtemps le monopole de l’information avant l’apparition de la radio et de la télévision. Nous vous proposons de retracer l’histoire de la presse écrite, des premiers périodiques parus à la Renaissance aux magazines actuels.


Les origines de la presse écrite

Deux faits marquants ont accompagné la naissance de la presse écrite : l'utilisation de l'imprimerie, grâce à l’invention de la typographie par Johannes Gutenberg en 1438, et l’apparition de publications périodiques au début du XVIIème siècle.
Dès la Renaissance et jusqu’aux XVIIème et XVIIIème siècles, une partie de l'information écrite était manuscrite, en particulier dans la presse clandestine. Des ateliers de copistes produisaient des journaux appelés "nouvelles à la main".
Les premières publications de l’histoire de la presse écrite furent non seulement les nouvelles manuscrites, mais aussi de minces brochures appelées occasionnels, des libelles, des placards (des sortes d’affiches) et des almanachs.
Elles se limitaient souvent à de simples feuilles volantes vendues en librairie ou par colportage.

Les premiers périodiques

Les premiers périodiques, qui étaient surtout des mensuels, sont apparus dès le XVIème siècle pour répondre à la soif de connaissance et d’informations des lecteurs de l’époque.
Le premier périodique imprimé au monde, un journal de quatre pages intitulé Relation, fut lancé à Strasbourg en 1605 par Jean Carolus.
En France, le premier grand périodique fut La Gazette : dans un contexte de censure et de contrôle de la presse par l’Etat, son rédacteur, Théophraste Renaudot, avait obtenu dès 1631 un privilège royal lui garantissant le monopole de l'information.
A la même époque, à Londres, Nathaniel Butler fonda le premier hebdomadaire de l’histoire de la presse, le Weekly news, en 1622.
Il fallut attendre la fin du XVIIIème siècle pour voir apparaître le premier quotidien français Le journal de Paris en 1777.
Quelques années plus tard, le Daily Universal Register, qui deviendra le Times en 1788, voit le jour.

L'âge d'or de la presse écrite

Le XIXème siècle est sans conteste l’âge d’or de la presse écrite.
Si l’invention de Gutenberg a permis de voir fleurir les imprimés un peu partout en Europe occidentale, il fallut attendre la Révolution industrielle et les progrès de l'instruction pour que la presse écrite se développe.
La presse devint alors une véritable industrie. Le métier de journaliste et les agences de presse firent leur apparition.
Durant cette période, la presse connut un essor considérable soutenu par les progrès techniques tels que l’invention de la presse rotative en 1860.
À Paris, le tirage global des quotidiens passa de 36.000 en 1800 à un million en 1870.
Parallèlement, les grands hebdomadaires régionaux étaient créés.
L’histoire de la presse au XIXème siècle est également marquée par Le Petit Journal, premier journal français "à sensation" lancé par Moïse Polydore Millaud en 1863 et par la loi sur la liberté de la presse, promulguée le 29 juillet 1881.
A la fin du XIXème siècle et au début du XXème, les journaux occupaient une position de monopole qui fut ensuite bouleversée par l’apparition de nouveaux médias : la radio et la télévision.

Recul de la presse écrite

On assiste actuellement à un recul de la presse écrite, malgré l’apparition de nouvelles formes de journaux comme la presse gratuite ou les magazines au public très ciblé.
La diffusion des quotidiens et des magazines aurait diminué globalement de 8% en 10 ans.
Les quotidiens parisiens sont les plus touchés par ce phénomène avec une diminution de leur audience de 12% entre 1997 et 2003.
L’histoire de la presse contemporaine révèle des disparités profondes entre la presse magazine qui progresse et d’autres formes d’information écrite concurrencées par le web.

Date de création : 2008-03-06
Auteur :

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bien

suis de même opinion avec vous.

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