Zone blanche : 4 bonnes raisons de regarder la série de France 2

Un meurtre étrange, une héroïne taciturne et une forêt pleine de mystères : tels sont les ingrédients de départ de "Zone blanche", le nouveau thriller en huit épisodes à découvrir à partir de ce soir sur France 2 ! Cette série qui s'inscrit dans la lignée des polars scandinaves nous immerge dans un cadre très inquiétant. La forêt y est oppressante et le réseau téléphonique ne passe pas, d'où le titre de cette pépite télévisuelle... Cette nouvelle série policière, à mi-chemin entre polar et fantastique, vaut assurément le détour. Voici 4 bonnes raisons de la découvrir.


1- Pour l'atmosphère oppressante

Dans le domaine des télécommunications, une Zone blanche désigne un espace où les ondes et le réseau téléphonique ne passent pas.
C'est le cas de Villefranche, le petit village isolé où se déroule l'intrigue de Zone blanche la nouvelle série de France 2.
Villefranche se trouve au cœur de 20.000 hectares de forêt aussi belle que dangereuse.
Dans cette zone où les portables ne passent pas et les GPS s'affolent, une femme est retrouvée pendue. A côté de la scène de crime, les enquêteurs découvrent le signe de l'infini gravé sur le tronc d'un arbre.
Ainsi commence cette fiction franco-belge créée par Mathieu Missoffe. Si les enquêtes sont bouclées à la fin de chaque épisode, cette nouveauté nous accroche d'emblée par son univers singulier.
Peuplée de loups qui rôdent, de corbeaux qui guettent et d'arbres à perte de vue, cette saison 1 met en scène une nature menaçante qui enferme les habitants dans un huis-clos.
L'auteur Mathieu Missoffe et le producteur Vincent Mouluquet ont délibérément choisi de s'éloigner des villes et de nous entraîner en pleine nature pour mieux brouiller les pistes et mélanger les genres.
La réalisation, impeccable, joue pleinement la carte de l'immersion en forêt. L'intrigue, soutenue par une bande-originale soignée flirte volontiers avec le fantastique. On sent aussi l'influence scandinave dans l'atmosphère pas franchement accueillante des lieux.

2- Pour les références à d'autres séries

Cette nouvelle fiction franco-belge joue habilement des codes des Séries télé avec une scène d'ouverture choc façon Breaking bad et un petit village complètement paumé qui rappelle Twin peaks !
Cette référence, parmi tant d'autres, est totalement assumée par Mathieu Missoffe le créateur de Zone blanche.
Cet auteur qui a travaillé sur Profilage et Engrenages nourrit son inspiration grâce à des Séries télé comme X-Files ou The Killing.
Les fans de séries intrigantes ressentiront aussi l'influence de Glacé et Top of the Lake...

3- Pour le mélange des genres

Dans Zone blanche, la forêt ne se contente pas de fournir un décor inquiétant aux intrigues. Elle constitue aussi le terrain de jeu idéal pour mettre en place un univers singulier qui mélange audacieusement les genres.
Ce nouveau petit bijou de France 2 emprunte au genre fantastique et aux films d'horreur.
Dans cette zone forestière coupée du monde, le maire est omnipotent et des bandes d'écoterroristes font office de hors-la-loi.
Avec une femme gendarme en guise de shérif, on se croirait dans un western ... en version vosgienne !
A Villeneuve, les règlements de compte se font d'ailleurs au bar du coin, l'équivalent du saloon.

4- Pour les personnages

Zone blanche a aussi pour singularité de mettre en scène des visages peu connus, même si Suliane Brahim (qui interprète l'héroïne Laurène Weiss) est sociétaire de la Comédie-Française.
Quant à Laurent Capelluto, il n'est pas très familier des téléspectateurs, bien qu'il ait tourné dans Les Revenants et OSS 117 : Rio ne répond plus.
Il incarne ici Franck Siriani, un nouveau procureur qui arrive dans cette commune coupée du monde. Cet anti-héros déprimé a choisi ce village isolé car le taux d'homicides y est six fois supérieur à la moyenne nationale.
Sur place, il assiste (et gêne aussi parfois) le chef de la brigade de gendarmerie locale Laurène Weiss et son adjoint Nounours (Hubert Delattre).
Ce procureur, sorte de Columbo sous neuroleptiques, dépressif et attachant, et cette femme gendarme taiseuse, en bonnet et treillis, forment un duo plutôt improbable.
Malgré des affaires bouclées à la fin de chaque épisode, cette nouveauté a le souffle d'une mini-série, avec pour fil rouge l'enquête de Laurène Weiss sur son propre enlèvement, survenu vingt ans plus tôt.
Riche de tous les points forts énumérés ci-dessus, cette série est la bonne surprise du moment sur la chaîne du service public. Elle a d'ailleurs reçu le prix du meilleur réalisateur et de la meilleure photo au Festival des créations télévisuelles de Luchon.
La saison 1, composée de 8 épisodes de 52 minutes, sera diffusée le lundi à 20h55 à partir du 10 avril.
Ce soir, les amateurs de polar ont rendez-vous dans la forêt. Nul doute qu'ils y retourneront volontiers pour la saison 2, déjà en cours d'écriture...

Date de création : 2017-04-10
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