Amour 2.0 : Se disputer, c’est bon pour la santé !

A 24h de la Saint Valentin, certains amoureux se préparent à vivre une soirée inoubliable entre champagne, amour, et volupté tandis que d’autres profiteront d’un bon repas pour confronter leur animosité. Si, pour ces couples-là, rien n’est encore gagné, tout n’est pas perdu pour autant. Petit kit de survie psycho-glam en cas de mer agitée.


Les p’tits détails qui font les grands bras de fer ...


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D’après Serge Hefez, psychiatre, la dispute se nourrit de « tous les détails et des choix fonctionnels de la vie quotidienne ». Derrière une confrontation se trame la question de savoir « qui est le plus investi dans le couple, dans la construction conjugale ».
Dans 75% des cas, la décision de rupture provient de la femme. Plus ancrés dans l’instantanéité, la spontanéité, les hommes sont « porteurs d’une philosophie de petits bonheurs immédiats ». Parfois, il arrive que la nature versatile originelle de l’ADN masculin subisse les assauts du conjoint, dans le cadre « d’une stratégie de réforme, d’amélioration des choses, des moments d’intensité, d’attention à l’autre ».
Conséquences de deux attitudes opposées : les ondes divergent et la tempête éclate.
« Dans la première position, celle de l’instant présent, on est bien sans faire d’effort ». Du côté de la femme, l’investissement s’inscrit dans la profondeur, et dans le temps « Côté féminin, il faut « secouer » pour faire bouger les choses ».

Se disputer … C’est bon pour la santé !


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Rien n’est plus destructeur dans le couple que les non-dits et les querelles sournoises. Elles peuvent conduire à des discordes sans issues. Autant se disputer sainement! Apprenez à faire de vos disputes des disputes constructives ! (Source: www.psychoenfants.fr)
« Nos émotions nous surprennent, elles sont l’expression de notre vie affective, aussi, les identifier, les accepter et les exprimer pour ensuite apprendre à les apprivoiser nous permettra de trouver un équilibre en accord avec nous-mêmes », explique Ysabelle LE MILLIN, Formatrice-Consultante en communication orale & écrite.
« Les réfréner ou les réprimer entraînera une « somatisation », une « extériorisation » qui s’exprimera autrement : maladie, dépression, stress, insomnies, phobies, voire plus grave, cancers ». Il y a une véritable relation entre le corps et l’esprit. Antonio Damasio, neuroscientifique américain de renom, parle même de « partenariat indissociable».
De précédentes études avaient montré que le fait de réprimer sa colère augmentait les maladies liées au stress comme les problèmes cardiaques ou ceux liés à la tension artérielle. Cette enquête a porté sur l’impact de la colère enfouie et du ressentiment sur la mortalité au sein des couples.

Les couples qui ne se disputent jamais ont une espérance de vie réduite de 17 ans !


©http://www.metropolitaine.fr/psychotteuse - "Ces messieurs nous reprochent quelques fois de rechercher la dispute. Mais à tort ou à raison toutes les querelles amoureuses n’ont pas la même saveur" (De l'art de la dispute).
Une étude américaine du Journal of Family Communication confirme l’observation : Les ménages qui ne parviennent pas à exprimer leur colère ont un taux de mortalité deux fois plus important que ceux où au moins un partenaire extériorise, selon l’étude, qui a porté sur 192 couples américains pendant 17 ans, indique le site internet www.frenchtouchseduction.com
« Quand les couples s’unissent, l’une de leurs principales tâches est de savoir se réconcilier quand un conflit survient », précise Ernest Harburg, professeur à l’Université du Michigan. « Si vous enfouissez votre colère, que vous la ressassez et que vous éprouvez du ressentiment pour l’autre (…), et que vous n’essayez pas de résoudre le conflit, alors vous avez un problème ».
Sur les 192 couples étudiés, 26 évitaient tout conflit, alors que chez les 166 autres, au moins un des conjoints exprimait sa colère. L’étude a été réalisée de 1971 à 1988 parmi la classe moyenne d’une petite ville du Michigan, et la plupart des femmes étaient mères au foyer. Une analyse des taux de survie de cette même population 30 ans après devrait prochainement fournir des résultats complémentaires, selon M. Harburg. Source AFP

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Vous pouvez toujours vous replier sur les conseils de Manu C., Blogueur auteur du site Chroniques d'un jeune célibataire


©Alamy & Manu C., Blogueur
COUPLE
Le top 9 des attitudes à éviter quand tu es avec ta copine
Attitude 1: Même si tu ne comprends pas pourquoi elle n'est pas bien, alors comprend quand même : « C'est pas logique mais c'est comme ça ».
Attitude 2: Même si elle a pris des kilos, elle est toujours mince à tes yeux : « Une fille ne grossit pas, elle prend des formes qui la mettent en valeur ».
Attitude 3: Si elle est de mauvaise humeur, sois attentif mais pas trop : « Attention, tu vas prendre pour les autres ».
Attitude 4: Multiplie les attentions sans trop en faire, sois exceptionnel : « C'est impossible mais tu as décidé d'être en couple ».
Attitude 5: Ne lui mens pas mais évite de lui dire toute la vérité : « La sincérité absolue n’existe que dans les films ».
Attitude 6: Même si elle veut t'en parler, évite d'épiloguer sur le sujet, sois bref, concis et surtout ne dis pas ce que tu aimais chez elle : « Ton ex ».
Attitude 7: Si elle ne veut pas de câlins, n'essaye pas de la convaincre : « Vas te coucher, reviens demain ».
Attitude 8: Ce n'est pas parce que tu es avec elle depuis longtemps et que tu lui prouve tous les jours que tu ne dois plus lui dire : « Un « Je t'aime » s’utilise toujours avec modération mais ne s’oublie pas ».
Attitude 9: Sois un homme, garde un côté enfant, sois doux mais solide et ferme, distant mais proche à la fois : « Bonne chance ! ».
Source : http://www.huffingtonpost.fr

Date de création : 2013-02-13
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